Certaines étapes de notre vie, certains évènements, peuvent provoquer en nous un bouleversement, un désir ou un besoin de changement, une souffrance, une prise de conscience.
Le psychologue clinicien est un recours pour favoriser l’expression de ce que nous ressentons, pour mettre des mots sur notre vécu, sur des situations ou des émotions qui nous effraient, se pencher sur nos « zones d’ombre » et parler de choses qu’il est très difficile d’aborder, même avec nos proches. Il nous propose de nous guider dans notre propre observation de nos habitudes et de nos automatismes, d’expérimenter un nouveau regard sur nous-même pour aborder différemment nos problématiques, et de mettre en place des réponses novatrices et des changements durables.
Le psychologue applique un code de déontologie qui définit ses conditions d'exercice.
Les périodes de doute, de fragilité telles que l'entrée dans la vie professionnelle, un changement de poste, une rupture familiale, un deuil, ainsi qu'un désir d'enfant, la parentalité, la confrontation au mal-être de son enfant, peuvent générer tristesse et souffrance : les difficultés pour y faire face seul-e paraissent parfois insurmontables. L'impasse de la colère, du silence peut amener à l'émergence de blocages et de symptômes. La nécessité d'un soulagement de cette souffrance s'impose alors à nous, parce qu'un seuil a été franchi. Il devient alors nécessaire de mettre en mots et déposer ses éprouvés, de trouver l'apaisement et la compréhension, de penser cette histoire qui nous structure, de s'accepter et reprendre confiance en soi, d'aller vers une nouvelle appréhension de ses désirs, de ses potentialités et de leur réalisation.
Se sentir incompris, ne pas avoir confiance en soi, avoir une mauvaise image de soi, se sentir débordé par ses émotions, sont autant de signaux d'alerte dont il faut tenir compte, sans honte. Ces ressentis peuvent entraîner des difficultés relationnelles, de l'anxiété, des conflits, un repli sur soi, des phobies scolaires, des addictions, des conduites à risque. Ils révèlent un grand désarroi, voire une réelle souffrance. L'accompagnement psychologique aura pour but de reconnaître et valoriser les transformations qui s'imposent à l'adolescent, de l'aider à découvrir ses potentialités et ses limites, de l'apaiser pour qu'il accède aux perspectives de vie qui s'offrent à lui.
L'enfant ne dispose pas de la capacité à formaliser ses ressentis : il va les exprimer par son comportement. C'est donc à l'adulte d'observer, de décoder et de mettre en mots. Mais les parents ne sont pas toujours "outillés" pour aider leur enfant à se dégager de sa problématique. De plus, un manque de recul en tant que parents, ayant vécu parfois des expériences difficiles dans leur enfance, peut les fragiliser face aux comportements de leur enfant. Un travail de partenariat thérapeute/enfant/parents sera engagé pour mettre en lumière la problématique et y remédier, à l'appui des compétences parentales.